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Le Syndicat des travailleuses et travailleurs en recherche et enseignement à Concordia–CSN (CREW–STTREC)
Un syndicat prêt à se battre pour le changement !
Les assistantes et les assistants d’enseignement et de recherche de Concordia mènent actuellement une campagne de signatures de cartes et sont en voie de former un nouveau syndicat – le Syndicat des travailleuses et travailleurs en recherche et enseignement à Concordia–CSN – qui sera affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Cette campagne de syndicalisation est motivée par la reconnaissance du fait qu’il sera impossible d’opérer les changements urgents que nos membres demandent si nous ne nous dissocions pas de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC). Nous avons besoin d’un syndicat plus autonome, engagé à l’égard du changement social, et prêt à se battre pour obtenir une meilleure convention collective.
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Pourquoi avons-nous besoin d’un nouveau syndicat pour les assistantes et les assistants d’enseignement et de recherche de Concordia ?
1. Nous avons besoin d’un syndicat vigoureux qui sera en mesure de négocier une convention collective plus avantageuse
Nous avons besoin d’un syndicat qui aidera ses membres à porter des revendications ambitieuses et à obtenir des gains importants en matière de rémunération, de sécurité d’emploi et de sécurité en milieu de travail. De tels gains exigent un syndicat prêt à se battre pour nos revendications, et non un syndicat qui se satisfait des augmentations de salaire de 2 à 3 % et des changements minimaux apportés à notre convention collective depuis que nous sommes syndiqués. Il nous faut négocier une nouvelle convention avec la CSN, un syndicat qui soutiendra nos revendications et qui sera prêt à se battre pour obtenir le contrat que nous méritons.
2. Nous avons besoin d’un syndicat autonome et transparent
En tant qu’assistantes et assistants d’enseignement et de recherche à Concordia, nous devrions être en mesure de prendre nos propres décisions concernant les orientations de notre syndicat. Actuellement, l’AFPC a le pouvoir de dissoudre notre conseil exécutif élu, de saisir notre compte bancaire et de déterminer nos demandes à incidence financière lors des négociations. Avec la CSN, nous aurons un syndicat authentiquement autonome qui pourra prendre ses propres décisions en fonction des besoins de ses membres. Nous n’aurons plus un syndicat qui agira comme un « parent » ; nous serons plutôt affiliés à une confédération d’autres syndicats. Cette autonomie permettra une plus grande transparence dans le cadre des procédures de règlement des griefs et quant aux stratégies qui guident nos négociations.
3. Nous avons besoin d’un syndicat qui lutte pour le changement social
Pour améliorer nos milieux de travail et mettre en place de meilleures conditions de travail pour toutes et tous, il est essentiel de bâtir en même temps une société plus juste. La CSN a une longue feuille de route en matière d’organisation pour améliorer la vie de milliers de travailleuses et de travailleurs, à la fois sur le lieu de travail et en dehors de celui-ci : elle fait par exemple campagne, dans la rue et au sein des tribunaux, pour de meilleurs soins de santé, pour défendre les droits des personnes LGBTQ+ et pour garantir l’éducation universelle. C’est le type d’organisation qui soutiendra nos campagnes contre les abus de pouvoir à caractère sexuel, pour la justice environnementale et pour la défense des droits des étudiantes et des étudiants internationaux.
Rejoignez le CREW-STTREC–CSN aujourd’hui pour une meilleure convention
Questions et réponses
Le syndicat CREW-STTREC–CSN est affilié à la CSN, laquelle a son siège social à Montréal. CSN est l’acronyme de Confédération des syndicats nationaux, l’une des plus grandes confédérations de syndicats au Canada, avec plus de 330 000 membres.
Chacun des syndicats affiliés à la CSN (plus de 1600) conserve le plein contrôle de ses droits juridiques, de ses priorités de négociation, de ses finances, etc. En même temps, les syndicats ont accès à un vaste éventail de services et de mesures de soutien pour les aider à atteindre les objectifs définis par leurs membres. C’est vraiment le meilleur des deux mondes : une autonomie locale soutenue par la force institutionnelle que procure une organisation démocratique comptant des centaines de milliers de membres.
D’autres syndicats affiliés à la CSN sont implantés à Concordia, dont celui des employé-es de soutien-secteur technique (SESUC-ST–CSN), celui des employé-es professionnels (SEPUC–CSN), celui des employé-es des bibliothèques (CULEU–CSN) et celui des employé-es de soutien (CUSSU–CSN). Cela signifie que l’on peut faire valoir la force du nombre pour obtenir des gains collectifs qui profitent à l’ensemble des employé-es de l’université.
La CSN représente des travailleuses et des travailleurs provenant d’un grand nombre de milieux culturels et linguistiques partout au Québec. Elle est également active ailleurs au Canada. La langue principale et officielle employée par la CSN est le français, comme c’est le cas pour toutes les organisations syndicales québécoises. Cela dit, l’organisation a l’habitude de soutenir des groupes d’employé-es anglophones, dont l’AÉÉDEM, le syndicat représentant les assistantes et assistants d’enseignement de l’Université McGill.
Non ! Nos cotisations à la CSN ne seront pas plus élevées que ce que nous payons actuellement avec le SAREC–AFPC. Une fois le changement mis en place, nous organiserons une assemblée générale pendant laquelle nous tiendrons un vote concernant nos nouvelles cotisations syndicales. Les membres individuels paieront leurs cotisations syndicales de la même manière qu’avant, alors aucun fardeau supplémentaire ne vous sera imposé !
Toutefois, la manière dont les cotisations syndicales sont gérées par le syndicat changera. Actuellement, l’AFPC perçoit l’argent des cotisations directement de Concordia, puis nous les redistribue, souvent avec deux ou trois mois de délai. Avec la CSN, notre syndicat local sera responsable de prélever les cotisations syndicales et de verser nos cotisations d’affiliation à la confédération. Notre syndicat bénéficiera d’une plus grande autonomie financière et d’une meilleure transparence.
Oui ! Les travailleuses et les travailleurs syndiqués ont le droit de changer d’affiliation. Ce processus est légal et prévu dans le Code du travail du Québec. Votre décision de signer une carte demeure confidentielle, et l’université est légalement tenue de rester neutre.
Non ! Cette campagne visant à adhérer au STTREC–CSN ne met pas en danger nos droits et nos salaires, lesquels seront toujours protégés par la convention collective en vigueur jusqu’à ce qu’une nouvelle convention soit signée. STTREC–CSN sera responsable de l’application de ces protections et représentera l’ensemble des membres actuels de SAREC–AFPC
Votre grief sera transféré à l’équipe juridique de la CSN. Personne ne passera entre les mailles du filet ! Lorsque le STTREC–CSN commencera à recevoir de nouveaux griefs, nous serons responsables de les déposer et de les gérer.
Le moment a été choisi en raison des règlements énoncés dans le Code du travail du Québec. Selon l’article 22 (d), nous pouvons demander la certification au Tribunal administratif du travail seulement de 90 à 60 jours avant l’expiration de notre convention collective en vigueur.
La période précédant la négociation est le moment idéal pour nous de choisir un autre syndicat pour négocier une meilleure entente.
La convention collective actuelle du SAREC avec Concordia restera en vigueur jusqu’à ce qu’elle soit renégociée par CREW-STTREC–CSN. La responsabilité de gérer la négociation ainsi que les griefs en cours sera transférée. Cela est garanti par l’article 61 du Code du travail du Québec.
L’obligation de payer un « montant d’au moins 2 $ » lors de la signature est décrite à l’article 39.1 (c) du Code du travail du Québec comme une condition pour être un membre reconnu d’une association candidate à l’accréditation. Si vous ne payez pas ces 2 $, votre carte ne sera pas prise en considération par le Tribunal administratif du travail. Ce montant est le même depuis que la loi existe et est simplement resté dans les écrits jusqu’à ce jour.
Non. Au terme de cette campagne, un seul syndicat représentera les AR et les AE de Concordia. Avec votre aide, ce sera CREW-STTREC–CSN – un syndicat plus fort qui obtiendra un meilleur accord.
Lettre de démission de l’équipe du SAREC et formation du STTREC–CSN, un nouveau syndicat pour les AR et AE de l’Université Concordia
Force est de constater qu’avec l’AFPC, nous ne pouvons pas obtenir les gains dont nos membres ont désespérément besoin et qu’ils méritent sans conteste. Pour cette raison, nous démissionnons de nos fonctions syndicales actuelles afin de quitter l’AFPC, de nous affilier à une nouvelle centrale syndicale, la CSN, et de pouvoir consacrer toute notre énergie à mener une campagne basée sur nos militantes et militants.
Nous formerons une nouvelle organisation, le Syndicat des travailleuses et travailleurs en recherche et enseignement à Concordia (CREW—STTREC–CSN)
Nous vous invitons donc à prendre connaissance de notre campagne et à signer une carte de membre du STTREC–CSN avec ce lien :
L’AFPC a démontré son incapacité et son manque de volonté à résoudre les problèmes récurrents et omniprésents auxquels nous sommes confrontés en tant que travailleuses et travailleurs en recherche et enseignement à l’Université Concordia. Chaque année, l’AFPC empoche les cotisations d’étudiants-travailleurs et d’étudiantes-travailleuses précaires tout en ne contribuant aucunement à l’amélioration de nos revenus et de nos conditions de travail. Nous voulons donc construire un syndicat plus fort en raison des négligences de l’AFPC, de son incompétence et de son conservatisme.
Notre mandat: un syndicat démocratique et combatif
Le mandat de notre équipe était de construire un syndicat démocratique et combatif afin de négocier une convention collective pour faire face à l’augmentation rapide du coût de la vie, à la précarité de nos emplois et au surmenage, ainsi qu’aux antécédents désastreux de Concordia concernant le harcèlement sexuel. Lors des élections de mai dernier, nous avons obtenu 70 % des votes sur ce projet. Depuis, nous avons essayé, avec nos membres, de mettre ce projet en pratique. Ensemble, nous avons développé des campagnes fortes de lutte contre le harcèlement sexuel et les bas salaires en collaborant avec d’autres syndicats et d’autres organisations de l’Université Concordia. Nous avons étendu et démocratisé notre conseil de délégué-es avec des membres de départements auparavant sous-représentés. Et nous avons commencé des démarches de négociation en vue d’obtenir une convention collective ambitieuse, en consultant nos membres et en élisant des négociateurs.
LIRE NOS REVENDICATIONS CONTRACTUELLES (EN ANGLAIS)
Nous avons réalisé tout cela, car des centaines de travailleuses et de travailleurs en recherche et enseignement de Concordia demandent du changement, après des années d’inertie. Notre convention collective est restée inchangée depuis sa signature il y a des années, et le fonctionnement prôné par l’AFPC ne correspond pas à nos besoins. Par exemple, l’Alliance échoue régulièrement à faire appliquer la maigre protection qu’elle est pourtant censée offrir. Elle a activement entravé plusieurs de nos efforts pour mener des campagnes auprès de nos membres. Ainsi, elle a échoué à satisfaire nos demandes de
transparence pour les survivantes et les survivants au phénomène de harcèlement sexuel. Elle n’a pas plus réussi à donner accès à une formation adaptée à ce type de harcèlement, ou encore du soutien aux délégué-es et aux membres. Enfin, l’AFPC a entamé une procédure disciplinaire quand nous avons appelé au ralliement pour une augmentation salariale supérieure à l’inflation. À l’opposé de I‘autonomie prônée par la CSN, l’AFPC insiste pour que son siège social— plutôt que les AR et AE de Concordia — dicte les demandes financières lors des négociations. L’Université Concordia profite pleinement de ces dynamiques en exploitant les limites dans la représentativité de l’AFPC et l’échec qu’elle entraine dans nos campagnes pour négliger nos membres et dégrader nos conditions de travail.
L’importance de la négociation de cette année — la première en six ans— exige de passer à l’action. Nous devons bâtir un syndicat gouverné par et pour les membres, et non pas contre eux. Nous avons besoin d’un syndicat qui fait campagne pour des changements de société dans le monde du travail et au-delà. Et nous avons besoin d’un syndicat qui est prêt à se battre pour le contrat que nous méritons : une augmentation au-dessus de l’inflation, la fin du surmenage et de la précarité au travail, et la possibilité pour les étudiantes et les étudiants ainsi que pour les travailleuses et les travailleurs de l’Université Concordia de faire face aux abus de pouvoir.
La CSN: La démocratie pour culture et une histoire pleine de succès !
Nous vous encourageons donc à quitter l’AFPC, à signer votre carte CSN dès aujourd’hui, et à inviter chaque AR et AE de l’Université Concordia à faire de même. La CSN est l’une des organisations syndicales parmi les plus grosses et les plus connues du Canada, avec une fière histoire de syndicalisation de travailleuses et de travailleurs précaires et mal payés, comme nous. La CSN mène des campagnes et plaide dans les tribunaux sur des enjeux sociaux de première importance tels que le logement, l’éducation, l’équité salariale et l’environnement. La CSN a une structure démocratique différente de celle de la plupart des grandes organisations syndicales et offre une bien plus grande autonomie aux syndicats locaux. Les employeurs craignent les syndicats affiliés à la CSN, car celle-ci a une longue expérience de soutien de ses membres et sait utiliser leur pouvoir collectif pour arriver à ses fins dans la négociation de bonnes conventions. En signant une carte CSN, vous envoyez un message clair à Concordia : nous sommes prêts à nous battre. C’est un geste simple pour améliorer votre futur. En effet, tous les membres du SAREC sont déjà des membres de l’AFPC. En ne signant pas votre carte, vous contribueriez donc activement à maintenir ce statu quo.
Nous sommes profondément honorés de la confiance que vous nous accordez comme représentants de votre syndicat. Nous sommes décidés à nous battre pour l’intérêt collectif des AR et Æ de l’Université Concordia. Le travail de notre équipe au sein du SAREC–TRAC ne pourra entraîner de changements significatifs que s’il se poursuit au sein du STTREC–CREW–CSN. Nous avons l’intention de quitter officiellement nos postes le vendredi 17 mars prochain pour conclure notre engagement envers le SAREC–TRAC. Nous espérons que vous nous ferez confiance dans cette prochaine étape importante et nous vous invitons à adhérer dès maintenant au mouvement CSN en signant votre carte de membre.
Solidairement vôtre,
Sam Thompson, ancien président du SAREC
Becca Wilgosh, ancienne vice-présidente du SAREC
Stephanie Eccles, ancienne secrétaire-trésorière du SAREC
Max Jones, ancien responsable des communications du SAREC
Saskia Kowalchuk, ancienne responsable de la mobilisation du SAREC
Mya Walmsley, ancienne responsable de la négociation du SAREC