Les licenciements collectifs se multiplient dans tous les studios de jeu vidéo et le Québec n’est pas à l’abri. Les travailleu·ses·rs n’ont pas à faire les frais de cette instabilité financière ou des décisions économiques irresponsables motivées par l’appât du gain et la spéculation. Il est temps de mettre fin au crunch, à l’insécurité financière et à la précarité de l’emploi dans l’industrie.
Notre industrie est pilotée par le haut, dans des conseils d’administration où les dirigeants n’ont à cœur que ce qui plaira aux investisseurs. Pourquoi devrait-on accepter des décisions allant à l’encontre de notre expertise ? Ce sont les travailleu·ses·rs qui imaginent et produisent les jeux année après année, ils devraient faire partie des prises de décisions!
La dignité et le respect au travail ne devraient pas dépendre de la bonne volonté des personnes en position d’autorité. Qu’il s’agisse de harcèlement sexuel ou psychologique, de racisme ou de représailles pour faire valoir ses droits, les abus sont nombreux et l’industrie doit faire mieux. Tout le monde mérite un environnement de travail sain, équitable, et sécuritaire.
Un syndicat national pour les travailleu·ses·rs du jeu vidéo vient d’être créé au Québec, là où l’industrie forme un réel pôle mondial. Tout en garantissant une autonomie à ses composantes locales, un syndicat national permettra de regrouper les travailleu·ses·rs de tous les studios sous la même bannière, parce que leurs revendications se recoupent, mais aussi parce que l’union fait la force.
Cette structure assurera le développement d’une solidarité entre studios, d’une expérience de terrain, et d’un partage autour des enjeux communs du secteur. Ainsi le syndicat tireras vers le haut les conditions de travail dans toute l’industrie.
En se syndiquant, les travailleu·ses·rs obtiendront également les moyens nécessaires pour transformer le secteur à l’image des enjeux du XXIe siècle. Il appartiendra alors aux membres du syndicat, par exemple, de se fédérer autour de revendications telles que la semaine de quatre jours ou de l’obtention de réelles normes pour créditer les travailleu·ses·rs au générique des jeux.
La CSN est une centrale syndicale composée de travailleu·ses·rs qui ont décidé d’unir leurs forces et de syndiquer leur lieu de travail. En tout temps, les syndicats affiliés à la CSN demeurent autonomes et sont contrôlés entièrement par leurs membres.
Voici une liste non exhaustive des services offerts par la CSN :
Au Québec, le droit de se syndiquer est protégé par les lois les plus robustes en Amérique du Nord. Les employeurs ne peuvent pas se mêler de la discussion ou mettre en place des représailles. Si vous êtes curieux ou souhaitez en savoir plus, la CSN et Game Workers Unite Montréal sont là pour répondre à vos questions.
Confédération des syndicats nationaux (CSN) et Game Workers Unite Montréal.
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