Travaillant ardemment en vue de la syndicalisation du premier entrepôt d’Amazon au Québec, les militantes et militants du STTAM–CSN ont fait état des piètres conditions salariales qui prévalent à l’entrepôt de Lachine, sur l’île de Montréal. Contrairement aux autres entrepôts et centres de distribution syndiqués à la Fédération du commerce de la CSN, où la moyenne des salaires se situe autour de 26 $ l’heure, les travailleuses et travailleurs d’Amazon n’y gagnent que 18,45 $.
En plus de meilleurs salaires, le STTAM–CSN revendique également :
- Des journées maladie payées ;
- Des mesures de prévention pour réduire les accidents de travail ;
- Des règles claires quant au fonctionnement des équipes de travail et la rotation des employé-es ;
- Une pause payée additionnelle.
Les militantes et militants du STTAM–CSN s’appuient sur le Code du travail du Québec, qui assure la confidentialité la plus complète des employé-es qui désirent signer une carte de membre. Au Québec, la législation prévoit également que si 50 % + 1 des employé-es deviennent ainsi membres du syndicat, le syndicat y est alors reconnu par le Tribunal administratif du travail. Dans une telle situation, contrairement aux États-Unis et à d’autres provinces canadiennes, sans autre procédure de vote.
Depuis plusieurs semaines, des employé-es du centre de distribution d’Amazon à Lachine (YUL2) ont approché la CSN afin de fonder un premier syndicat. La campagne de syndicalisation suit actuellement son cours.
